Publié dans Culture

Musée de la photographie - L’exposition « Lutteurs bara » se poursuit à Andohalo

Publié le vendredi, 12 avril 2024
Des clichés qui relateront un voyage, de tableau en tableau Des clichés qui relateront un voyage, de tableau en tableau

L’unique Musée de la photographie d’Antananarivo, situé à Anjohy, du côté de la haute ville, abrite une exposition de clichés menant le public à une invitation de voyage. Et pour cause, le lieu accueille un événement culturel intéressant depuis le 4 janvier. En effet, les jardins de cet antre localisé à Andohalo reçoivent l’exposition intitulée « Lutteurs bara ». Il s’agit d’une extension de l’exposition intitulée « Voyage en pays bara et vezo ».
Les adeptes de cette discipline sportive et les férus d’œuvres d’art sont encore invités durant ce mois à contempler les créations de l’ethnologue Jacques Faublée (1912-2003). Cette exposition revisite les pratiquants de ce sport traditionnel à travers une série de photographies portant un regard intime sur cette pratique ancestrale. « Lutteurs bara » est une installation composée de 15 photographies de lutteurs. Avec ses photographies en noir et blanc, l’artiste réalise des séries de portraits de lutteurs positionnés face à face, en préparation au combat ou encore en phase d’entrainement. Pour les scènes de combat, les lutteurs sont saisis dans des poses classiques suspendues dans le temps, inscrivant les corps dans une gestuelle appartenant au vocabulaire de l’épopée héroïque.
Les clichés avaient été pris entre 1938 et 1965, période fertile durant laquelle l’ethnologue effectuait plusieurs missions à Madagascar. Sur toute l’île, la lutte est pratiquée de la même manière, sous réserve de quelques variations régionales. Deux jeunes hommes s’affrontent à mains nues pour montrer publiquement leur force physique. L’objectif pourrait être de séduire une future dulcinée, mais surtout de prouver que ces athlètes sont capables de protéger leur famille et leurs biens. C’est aussi l’occasion de défendre la fierté et l’honneur du lignage. Chez les populations du sud de l’île (Bara, Antandroy et Mahafaly), on appelle ce jeu « Ringa ». Tandis que chez les Vezo, il porte le nom de « Doranga ». La lutte se pratique à l’occasion de cérémonies festives et se présente comme une célébration de la virilité.
A titre de rappel, les photographies utilisées dans cet évènement proviennent des archives du Musée d’ethnographie de Genève (MEG), Suisse. Un évènement particulier qui mérite un détour si vous passez du côté de la Haute Ville afin de découvrir ces œuvres fascinantes. L’exposition prendra fin le 30 avril.
Si.R

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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